Le Sense Marketing, une pièce en 3 actes
Accompagner l’entreprise avec le Sense Marketing
- ACTE I
Cela commence par une phase de rétractation : se recentrer sur le « pour quoi ».
Identifier ses valeurs, en ce qu’elles préexistent aux actions et font le lien entre idéal et concret.
Et permettent de générer puis ancrer la confiance.
Communiquer sur ce qui nous anime m’apparaît comme la meilleure manière de faire passer le message et de toucher au « coeur du cerveau », le système limbique. En cela je partage l’impeccable théorie du Cercle d’Or de Simon Sinek, que l’on peut très facilement mettre en pratique pour atteindre et définir le noyau de notre motivation.
Au-delà du seul chef d’entreprise, il convient d’interroger toutes les parties prenantes, pour que chaque facette de ce diamant brille de son éclat et apporte sa lumière. Car le sens de chaque entreprise est à la fois multiple et unique.
- ACTE II
Arrive alors la mise en mots et images de « son histoire ».
Parce que la force du storytelling n’est pas de raconter DES histoires mais UNE histoire.
C’est d’emmener l’auditeur / lecteur / spectateur dans son univers, en présentant la traduction narrative, sensible et élégante de cette empreinte exclusive.
Et au-delà, c’est surtout la nécessité de sortir du déclaratif, placardé sur des supports de comunication, pour franchir « l’épreuve de la preuve ».
On se dirige vers le storyproving.
- ACTE III
Enfin vient une phase d’expansion : s’ouvrir au « partage ».
Car proclamer est une chose, mais incarner en est une autre. Grand bénéfice de la démarche : on sort de l’écueil du washing.
Au figuré, la vitrine se doit de refléter fidèlement ce que l’on trouvera dans le magasin !
Il ne s’agit plus d’affirmer ni placarder mais de faire vivre.
Si l’on résume les 3 actes, cela donne trouver, prouver, éprouver.
Se pencher sur ses fondations // Sens
La première étape, c’est commencer par les couches externes, décortiquer le comment pour remonter vers le « pour quoi ». Passer ainsi de la fonction à la mission.
Prendre conscience de ce que l’on fait, analyser méthodologie et processus, puis comprendre sur quoi cela repose.
Se poser des questions relevant du bon sens. Vérifier la présence d’un cap, d’une direction.
Une fois arrivé au pour quoi : chercher ce qui distingue, ce qui est spécifique, ce qui relie et fédère.
Que décide-t-on alors de garder, et d’abandonner ?
Une démarche éminemment participative et collective à laquelle chacun dans l’entreprise est invité à contribuer.
Raconter sa vision // Scénario
En cuisine, pour obtenir un condensé et un concentré, on passe par la phase de réduction.
On peut alors passer à la phase de séduction…
Il s’agit alors de commencer à diluer, à déglacer, à affiner senteurs et saveurs pour aller vers ce qu’on appelle -cette fois en langage de parfumeur- un « absolu ».
Et là, on repart vers le comment, vers la mise en œuvre.
C’est la déclinaison du « pour quoi » en process, en scénario, en le racontant à travers non pas DES mais SON histoire, en montrant son visage singulier.
Prouver par la transmission // Expérience
Il s’agit maintenant de faire éprouver à ses clients et prospects, en leur faisant toucher du doigt, ce qui a été identifié et formalisé dans les précédentes phases : c’est la mise en œuvre et en actes des conclusions de la vision dégagée précédemment.
C’est la possibilité de transformer le plomb en or, la parole en actes. L’alignement est total entre le prôné et le prouvé.
« Je sens donc je suis ».
Cela permet d’aller vers l’appréciation subjective et sa propagation objective.
Atteindre une satisfaction qui s’appuie sur une éthique authentique va générer une prescription naturelle.
Ainsi se crée un lien durable entre marque et consommateur, sur des valeurs déclaratives universelles qui s’incarnent en prenant en compte les spécificités individuelles.