Du marketing à l’éthique

Tactique ou authentique ?

Ces dernières décennies, le marketing a connu de belles (r)évolutions, pour passer de la réclame assourdissante à l’ère de la permission et de la désirabilité.

Pour autant, on n’a pas encore la parfaite méthode, la martingale qui permettrait de résoudre tous les problèmes de réussite et de croissance, d’efficacité et de rentabilité.

Je ne pense pas que le marketing ne soit que cosmétique, ce qu’il avait beaucoup été jusqu’à l’arrivée de l’inbound marketing.

Cette nouvelle approche inbound a permis de commencer à engager la conversation, de positionner l’entreprise comme utile pour ses prospects et de répondre à leurs attentes : le point central s’est déplacé du produit que voulait déstocker l’entreprise, au besoin que voulait satisfaire le client. Les notions de respect et d’utilité entrent en jeu.

Cette inversion a été une bascule nécessaire, et il n’est pas question de la renier. Comme je ne suis pas tenante d’une seule école mais plutôt d’un joyeux mélange, j’ai vite découvert qu’en la mixant avec des techniques d’outbound elle était même encore plus performante.

Et je pense aussi qu’à présent le marketing peut et doit être éthique. Sincèrement et authentiquement.

Tout dépend encore une fois de l’intention  avec laquelle on fait les choses : est-ce pour manipuler les foules à son propre profit ?
Ou pour faire bénéficier ses clients d’un véritable partenariat gagnant-gagnant ?