Investir dans la responsabilité
Interroger le sens c’est aussi permettre la cohérence.
Et prendre en compte sa responsabilité, c’est aussi augmenter sa rentabilité.
Le profit n’est pas forcément synonyme de spéculation, il peut aussi rimer avec redistribution.
On constate aujourd’hui que même les investisseurs institutionnels incluent de plus en plus fortement les critères sociaux et environnementaux [1] avec la montée en puissance de fonds ISR (Investissement Socialement Responsable).
On ne demande pas aux entreprises un pseudo-engagement sociétal ou écologique, non, mais d’adopter de véritables bonnes pratiques qui se prouvent et se mesurent (cf Blackrock – février 2018).
Il ne s’agit pas de brandir des valeurs, un discours ou d’adopter une posture, mais d’être authentique, spontané même si imparfait, et de donner accès à des faits permettant de justifier a posteriori les décisions qui se prennent dans plus de 75% des cas via l’émotionnel.
[1] «Nous n’entrons au capital d’une entreprise qu’à la condition qu’elle soit déjà engagée en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), ou bien qu’elle s’engage à le faire dans le cadre de notre pacte d’actionnaires», Yann Collignon, membre du directoire au sein du fonds d’investissement Azulis Capital.